Le streaming depuis un ordi, on y va ou pas ?
L’ordinateur s’est installé depuis fort longtemps dans notre vie quotidienne. Il est le premier appareil avec lequel nous avons joué les plateformes de streaming avant d'être totalement dépassé par des électroniques dédiées. On vous explique ici comment remettre votre ordinateur dans la course et en faire une source de streaming qualitative grâce aux reclockers.
Vous êtes encore nombreux à utiliser votre ordinateur comme source de streaming et à profiter de sa connection à internet pour transporter le flux de données des plateformes de streaming. Vous avez fait ce choix parce que c’est pratique et que vous aimez écouter de la musique en (télé) travaillant ou parce qu’une installation de streaming dédiée, c’est un peu intimidant et ésotérique. L’ordinateur que vous avez sous le coude devient alors votre premier compagnon de streaming, vous interconnecter un câble USB et v'lan, vous poussez les données vers votre DAC. Sachez que cet ordinateur est la pire des solutions pour streamer car cet appareil n’a jamais été conçu à des fins audiophiles : son alimentation à découpage est misérablement blindée et son horloge, co responsable de la synchronisation des flux de données, se contentera d’assurer le minimum syndical. Pour vous, sous un casque ou devant des enceintes, cela se traduit par une restitution brouillonne, une scène congestionnée, des timbres opacifiés… Attention, ce n’est pas insupportable à l'écoute et comme on s’habitue à tout même au pire, on ne prend conscience de cette dégradation qu’au moment où l’on intercale un reclocker entre son ordinateur et son DAC.
Toujours ce fichu courant.
Les reclockers... Rien dans leur nom ne laisse deviner cette faculté mais les reclockers ont bel et bien la capacité de filtrer la pollution de courant résiduel qui circule entre votre ordinateur et votre DAC. D’ailleurs, cela vous surprendra d’apprendre qu’il n’y a pas qu’une suite de 1 et 0 faisant son petit pèlerinage dans votre câble USB mais ce câble étant réalisé en métal conducteur et votre ordinateur étant équipé d’une alimentation à découpage rayonnant à tout-va, les courants résiduels s’en donnent à coeur joie pour venir perturber, en tout bout de chaîne, le processus de conversion du signal numérique en signal analogique. Les reclockers arrivent à votre secours en filtrant le courant, partiellement ou totalement, cela dépend de la qualité du reclocker. Dans tous les cas, de manière plus ou moins extensive, vous ressentirez que la restitution a gagné en précision : les instruments jouent avec des contours plus nets, il y a plus d’air entre les musiciens, l’image globale est plus étagée, la musique jaillit d’une nuit noire.
Précision importante quant au fonctionnement des modules USB. Côté DAC, ces modules entretiennent 3 types de relation avec le courant : un besoin constant (c’est le cas dans une grande majorité de DAC), un besoin éphémère au démarrage de votre système, pour que les maillons puissent se reconnaître (ce qu’on appelle un « hand shake » en informatique) et enfin, le cas où le modèle USB de votre DAC n’a pas le vice de consommer du courant. Dans ce dernier cas, idéal, seuls les reclockers SOtM vous donnent la possibilité de couper le courant émis par l’ordinateur, afin de ne pas affecter inutilement le module USB et l’étage de conversion de votre DAC.
Vous ne savez pas si votre DAC a besoin de courant ? C’est fort simple : couper le courant sur le reclocker SOtM et si votre ordinateur voit toujours votre DAC, c’est que ce dernier vit sa vie en toute autonomie.
Les datas, en veux-tu en voilà.
Le protocole de transmission des données entre un ordinateur et un DAC est régit par des horloges à chaque bout de leur câble d’interconnection. On peut avancer sans risques que l’horloge d’un DAC est nettement plus performante que la « toquante » équipant un ordinateur, ce qui pose un problème fort embêtant puisque cette différence de performance s’accompagne d’un manque de rigueur et de fluidité dans la transmission des datas d’un point à l’autre. Les objectivistes diront que le protocole de transmission des données se fiche pas mal de la qualité des horloges puisque les données sont stockées dans un buffer qui déverse ces datas à la demande. Mais il s’avère que c’est souvent le contraire : plus on recoure au buffer, moins claire et précise est la restitution. C’est d’ailleurs contre-intuitif puisque les players audiophiles tels que Amarra ou Audirvana vous proposent de consacrer plus ou moins de RAM au buffer de données. Utilisez cette fonctionnalité pour vous faire votre propre opinion.
Un reclocker va jouer ici son rôle le plus emblématique : prendre le relais du flux de données depuis l’ordinateur, les cadencer au rythme de son horloge interne (et performante, elle) et présenter les datas de façon idéalement synchronisée avec le module USB du DAC, évitant à ce dernier d’effectuer des tâches supplémentaires autre que liées à la conversion.
Reclocker pour bien faire.
Un reclocker n’est pas une recette miracle sortie de la cuisse de Jupiter, il relève du simple bon sens : si les ordinateurs étaient munis de carte USB dignes de nos exigences audiophiles (courant propre et linéaire, isolation galvanique, horloge performante), les reclockers seraient inutiles. D’ailleurs, si vous préférez optimiser votre ordinateur plutôt qu’ajouter une petite boi-boite à votre installation, vous pourrez toujours vous procurer des contrôleurs USB audiophiles chez SOtM ou JCat. Pour tous les autres, plus mélomanes que geeks, possédant un DAC d’entrée de gamme ou de niveau ésotérique, les reclockers font un travail de reconditionnement vraiment remarquable du flux de données issues d’un ordinateur, apportant aux restitutions plus de silence entre les notes, plus de relief dans la spatialisation et plus de naturel dans les timbres. L’effet est immédiat et nettement audible. Vous doutez ? C’est précisément pour cela que chez Headonist, on peut emprunter nos reclockers et faire des essais chez soi, sur son installation.
Reclocker Ideon 3D Renaissance
Reclocker SOtM tX-USBhubEX
Reclocker SOtM tx-USBUltra