KALLYSTE

BLACK OPALE

841,67 €
Câble de modulation haut de gamme conçu et assemblé en France. Fabrication sur commande. Livraison sous 10 jours.
Kallyste est un fabricant artisanal d’électroniques d’exception. Pascal Curin - leur géniteur, ne connaît qu’un chemin, celui de l’excellence. Une excellence sans étapes intermédiaires. Il n’y a pas d’entrée, de milieu et de haut de gamme chez Kallyste mais des électroniques et des câbles conçus pour des contextes différents. Les connectiques du Kallyste Black Opale proviennent du catalogue Furutech dans ce que le fabricant japonais sait faire de mieux : point central et corps en alliage de cuivre plaqué Rhodium, traitement anti-magnétique Furutech Alpha, isolation au Téflon, manchon de serrage des borniers. À elles seules, ces connectiques sont à un prix public supérieur à 100€. Le Pulsar est uniquement en terminaison RCA car pour Pascal Curin, rien ne justifie le XLR3 dans un salon. On est ravi de tant de sincérité. La fabrication, assurée par Pascal Curin lui-même, ne souffre aucun reproches : précise, robuste, parfaitement gainée et ajustée. Tout de noir vêtu, le Pulsar joue la carte de la sobriété mais qu’importe. Ici, pas d’effet de manche, de composants ésotériques sortis de la cuisse de Jupiter, de tresse chatoyante ou de connectique clinquante. Pour la maison Kallyste, la beauté est intérieure et a toujours été une priorité absolue.
Le Black Opale est la preuve qu’il est possible de réconcilier des notions contraires au sein d’un même câble alors que bien souvent, dans un câble bien né, même à prix stratosphérique, une qualité particulière éclipse le reste. 
La restitution du Black Opale est résolvante, aérée et très articulée. Elle demeure cependant très musicale et fluide en raison d’une extinction harmonique qui fit l’objet de toutes les attentions de la part du concepteur. Ainsi, les maillons à caractère euphonique restituent la musique avec des contours plus nets et avec plus de relief, phénomène que nous avons constaté avec l'Auris HA-2SF drivant le ZMF Verite Closed. En matière de dynamique et de suivi rythmique, le Black Opale est un câble doué d'une belle vélocité. Il se dégage même comme un sentiment général « d’urgence » dans la restitution (à ne pas confondre avec de l'emballement ou de la confusion), cette sensation de musique Live qui réveille les systèmes à tendance « laid back ». Autre point fort, l'équilibre de restitution sur toute la bande passante. Capable de monter très haut dans une clarté scintillante, la restitution sait aussi plonger dans des profondeurs abyssales comme si finalement vous aviez deux câbles en un, avec des qualités de restitution distinctes. Cette qualité nous a d'ailleurs joué un mauvais tour dans la découverte du Black Opale. Nous avons débuté sa découverte avec le « Star Maker » du Roy Hargrove Quintet. Les cuivres sont restitués avec des accents métalliques plein de véracité. On y entend distinctement la frappe boisée et sèche des baguettes sur les cymbales, suivie d’une ondulation qui tournoie et décline très progressivement jusqu'à l'extinction. Bluffant, tellement bluffant que nous avons d’abord cru que le Black Opale présentait un équilibre nettement montant, certes enjôleur pour le haut du spectre mais tellement pénalisant pour le bas. Présupposé immédiatement contre-dit à l’écoute du fabuleux "Live à Fip" du Hadouk Trio. Les casques Abyss en ont donné plus qu’à l’accoutumé : plus bas, plus d’impact, plus de matière dans les graves. Entre ces deux extrêmes si savamment élaborés, les médiums s'épanouissent librement, avec beaucoup d'authenticité et d'envolée. La voix de Stacy Kent est restituée avec des timbres sensuels et féminins quand, avant le Black Opale, ses timbres nous paraissaient verser dans la caricature enfantine et parfois même, des accents nasillards. Et les voix de Johnny Cash, de Daniel Darc, de Joni Mitchell, d'Angela Gheorghiu... quelles présences ! La spatialisation, maintenant. Quel que soit le matériel que nous écoutions, les limites de profondeurs et de largeurs étaient toujours repoussées, simultanément ou sélectivement. Explications : l’Erzetic Phobos prit une ampleur étonnante, dans toutes les directions. Quant à l’Euridiche de Soltanus Acoustics - une référence en matière de spatialisation, la scène gagna quelques centimètres dans le sens de la hauteur. Seulement une poignée de centimètres, seulement en hauteur ? Oui, le Black Opale n'impose pas sa spatialisation mais souligne les contrastes de reliefs dans le respect de la signature des maillons. Ce peut être beaucoup sur tous les plans, ou uniquement sur un axe donné selon les performances originelles des électroniques et des casques. En somme, le Kallyste Black Opale est d’une ampleur et d’une expressivité formidables. Il libère les systèmes sur bien des critères dans une étonnante réconciliation des paradoxes.

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